Julius et le Père Noël - la critique du film
L'argument : Noël reste éternellement lié aux croyances de l’enfance. Julius, qui vit dans l’Orphelinat des Grelots, aime ce moment plus que tout car il est persuadé que c’est le Père Noël qui l’y a déposé quand il était bébé. Gregor, un autre pensionnaire plus âgé, n’a jamais accepté l’arrivée de Julius. Il le jalouse, se moque de lui et de ses histoires de Noël. Pourtant, un jour Julius est transporté dans un monde magique où l’on compte sur lui pour sauver Noël car le Père Noël a bel et bien disparu !
Notre avis : Inspiré par les légendes scandinaves, Julius et le Père Noël opte pour un dispositif visuel à contre-courant du formatage qui caractérise actuellement les plus grosses productions animées. Ainsi, personnages volumineux en plasticine s’articulent devant nos yeux via une animation en papier découpé digital dans des décors construits par la main de l’Homme. Histoire de rendre très fluide le rendu final, l’ensemble a ensuite été retravaillé par ordinateur, ce qui lui confère une texture unique. Pour le premier long-métrage qu’il se charge de mettre en image, le réalisateur danois Jacob Ley choisit d’évoquer un joli conte de Noël rattaché aux traditions de cette fête de fin d’année enchanteresse.
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L’histoire contée prend place en 1930 quelque part au Danemark, à l’Orphelinat des Grelots. Alors que les croyances du petit Julius concernant l’existence du Père Noël sont mises à mal par les aînés de l’orphelinat, il se verra propulsé dans un monde magique où il devra se charger de rétablir l’esprit de Noël afin de sauver cette fête merveilleuse. Mais le vilain démon Krampus, autrefois assistant du Père Noël, ne l’entend pas de cette oreille et compte bien faire persister ce monde en un endroit triste, lugubre et sans cadeau. Accompagné d’un petit ange, d’un cochon en pâte d’amande et de deux boucs en paille, Julius se lancera à la recherche du Père Noël, hélas toujours porté disparu. Place à de ravissantes péripéties et un ton bienveillant qui devrait plaire aux plus petits jusqu’à les conduire à renforcer leurs croyances. Le programme possède du charme, respecte une vraie tradition pour le conte, et s’avère parfaitement calibré pour les yeux de nos petits lutins, impatients d’embarquer leurs parents dans leur univers cotonneux.