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Crime et Chatiment film streaming 4K

Crime et Châtiment

Personnages

Bas-relief sur la maison de Raskolnikov

  • Rodion Romanovitch Raskolnikov  : le personnage principal du roman.
  • Avdotia Romanovna Raskolnikova appelée aussi Dounia ou Dounietchka  : la sÅ“ur de Raskolnikov.
  • Poulkheria Alexandrovna Raskolnikova  : mère de Raskolnikov et de Dounia.
  • Semion Zakharovitch Marmeladov  : mari de Katerina Ivanovna et le père de Sonia.
  • Sofia Semionovna Marmeladova souvent appelée Sonia ou Sonietchka : fille de Semion Zakharovitch Marmeladov. Elle se prostitue pour subvenir aux besoins de sa famille.
  • Katerina Ivanovna Marmeladova  : seconde femme de Marmeladov, donc la belle-mère de Sonia.
  • Dimitri Prokovitch Razoumikhine  : ami dévoué de Raskolnikov.
  • Arkadi Ivanovitch Svidrigaïlov  : ancien employeur d'Advotia Romanovna (Dounia).
  • Piotr Petrovitch Loujine  : futur mari d'Advotia Romanovna (Dounia).
  • Andreï Semionovitch Lébéziatnikov  : compagnon de chambre de Loujine.
  • Aliona Ivanovna  : l'usurière.
  • Lizaveta Ivanovna  : sÅ“ur de l'usurière.
  • Nikodim Fomitch  : chef de la police.
  • Ilia Petrovitch aussi appelé « Poudre Â»  : lieutenant de Fomitch.
  • Porphiri Petrovitch  : juge d'instruction chargé de l’enquête du meurtre de l'usurière
  • Alexandre Grigorievitch Zamiotov  : un ami de Razoumikhine travaillant pour la police.
  • Nastassia Petrovna  : servante dans l'immeuble de Raskolnikov.
  • Zossimov  : un ami médecin de Razoumikhine.

Rodion Romanovitch Raskolnikov est un étudiant sans le sou, âgé de vingt-trois ans. Par manque d'argent, il a dû abandonner ses études et vit dans un quartier mal famé de Saint-Pétersbourg. Rongé par la pauvreté, il s'isole du reste du monde. Alors qu'il vend son dernier bien, la montre de son père, à une usurière, une idée à l'état lui vient à l'esprit : un meurtre est-il moralement tolérable s'il conduit à une amélioration de la condition humaine ? Il a décidé d'assassiner l'usurière depuis quelque temps, mais son plan ne se déroule pas comme prévu et il commet un double meurtre. Pris de remords et de culpabilité, il se rend compte qu'il ne peut être pardonné et qu'il ne sera jamais un grand homme, comme il l'espère tant. Raskolnikov passe du crime au châtiment.

Après être tombé malade et être resté au lit, cloué par la fièvre, pendant plusieurs jours, Raskolnikov s’imagine que tous ceux qu’il rencontre le suspectent du meurtre ; la connaissance de son crime le rend presque fou. Mais il rencontre Sonia Semionovna, une prostituée dont il tombe amoureux. Dostoïevski utilise cette relation comme une allégorie de l’amour de Dieu pour l’humanité déchue et du pouvoir de rédemption de l’amour. Mais Raskolnikov n’est racheté que par l’aveu du meurtre et la déportation en Sibérie .

Au-delà du destin de Raskolnikov, le roman, avec sa grande galerie de personnages variés, traite de sujets tels que la charité. la vie de famille. l’athéisme. l’alcoolisme. et de la recherche identitaire avec le regard aigu que Dostoïevski portait sur la société russe de son temps. Même si Dostoïevski rejetait le socialisme. le roman est aussi une critique du capitalisme qui se mettait en place dans la société russe de cette époque.

Raskolnikov pense être un « surhomme Â», qu’avec une bonne raison, il pourrait exécuter un acte ignoble — le meurtre de l’usurière — si cela peut l’amener à faire le bien. Il cite souvent Napoléon. estimant qu’il a eu raison de répandre autant de sang : « Si un jour, Napoléon n’avait pas eu le courage de mitrailler une foule désarmée, nul n’aurait fait attention à lui et il serait demeuré un inconnu. Â»

Raskolnikov estime qu’il peut transcender les limites morales en tuant l’usurière, en volant son argent et en l’utilisant pour faire le bien. Il soutient que si Isaac Newton ou Johannes Kepler avaient dû tuer une ou même cent personnes pour éclairer l’humanité de leurs idées, cela en aurait valu la peine.

Le vrai châtiment de Raskolnikov n’est pas le camp de travail auquel il est condamné, mais le tourment qu’il endure tout au long du roman. Ce tourment se manifeste sous la forme d’une paranoïa, autant que de la prise de conscience qu’il n’est pas « surhomme Â», puisqu’il est incapable de supporter ce qu'il a fait.

Première partie

Raskolnikov, ancien étudiant désœuvré à Saint-Pétersbourg, sort de chez lui pour emprunter de l'argent auprès de la vieille usurière Alena Ivanovna. Il se promène et se décide à entrer dans un café.

Il y fait la connaissance de Semion Zakharitch Marmeladov, fonctionnaire désespéré : celui-ci a déserté son travail après avoir peiné à en retrouver, et bu tout son argent ; il a également accepté la prostitution de sa fille Sonia. Long récit de Marmeladov avec notamment la tirade du Jugement Dernier où il s'auto-accuse : peinture de la misère et de la lâcheté de la condition humaine. Raskolnikov reconduit Marmeladov dans son taudis où celui-ci est accueilli par le désespoir de sa femme.

Le lendemain, Raskolnikov, réduit à l'oisiveté dans son pauvre appartement, reçoit une longue lettre de sa mère Pulchérie. Celle-ci lui annonce un prochain envoi d'argent ainsi que le mariage à venir de Dounia, la sœur de Rodia. Ce dernier est d'emblée hostile au fiancé Pierre Petrovitch Loujine, qu'il ne connaît pourtant pas encore.

Il sort et rumine sa rage en errant dans Pétersbourg au hasard ; il s'emporte contre un inconnu louche qui suit une jeune fille ivre dans la rue et le menace (anecdote qui montre son dérèglement progressif et son caractère brusque). Première évocation de l'ami Razoumikhine.

Un rêve hante Raskolnikov depuis plusieurs mois : tuer la vieille. Il s'assoupit dans un bar et fait un cauchemar [ 1 ]  : jeune enfant, il voit une petite jument être fouettée à mort par son propriétaire saoul, puis se faire achever d'un coup de hache. Il l'interprète comme une annonce du meurtre de la vieille prêteuse.

Les coïncidences se multiplient (via des discussions écoutées) et Raskolnikov, superstitieux, y voit un signe du destin. Il se laisse désormais conduire par une main plus forte que lui qui guide ses pas au crime (tout est déjà prémédité jusqu'aux moindres détails). Le lendemain, il dort toute la journée, puis à l'heure du crime, une « agitation extraordinaire, fébrile et comme incohérente s'empar(e) soudain de lui Â» (p.103 éd. LGF). Dissimulant une hache sous son manteau, il va sonner chez la vieille. (Le coup de sonnette : instauration d'un moment « sacré Â» qui sera revécu plusieurs fois).

Il tue la vieille Alena Ivanovna, seule chez elle, puis commence à fouiller dans ses affaires pour la voler. Mais la sÅ“ur de la vieille, l'innocente Élisabeth Ivanovna, rentre à ce moment par la porte restée ouverte. Pris au dépourvu, Raskolnikov la tue d'un coup de hache. Il panique et ferme la porte ; puis Koch et Pestriakov (clients de l'usurière) arrivent : suspicieux, ils vont chercher le concierge, ce qui permet à Raskolnikov de s'échapper sans être vu. Il rentre ensuite chez lui, remet la hache à sa place incognito et s'allonge dans son lit sans pour autant arriver à s'endormir.

Deuxième partie

  1. Le lendemain du crime, alors qu'il n'a pas encore effacé toutes les preuves Raskolnikov reçoit une convocation du commissariat. Il décide de s'y rendre sur le champ malgré son anxiété et sa fièvre croissante. Une fois arrivé sur les lieux il fait la rencontre du commissaire Nikodim Fomitch ainsi que de son lieutenant Ilia Petrovitch qui lui explique le motif de sa convocation: sa logeuse a porté plainte pour non remboursement de dettes. Tandis que Raskolnikov effectue la déposition, pris d'un délire fiévreux il décide de tout avouer au commissaire et c'est alors qu'il réalise que ce dernier est en train d'en discuter avec son lieutenant, il décide donc de s'en aller mais s'évanouit. Il reprend rapidement connaissance, mais craint d'avoir éveillé les soupçons sur lui, il rentre alors chez lui rapidement afin d'éliminer les preuves de l'assassinat.
  2. Il décide donc de se débarrasser des pièces à convictions qu'il a volé chez les sÅ“urs Ivanovna et songe à les jeter dans le fleuve. Il part mais se ravise en cours de route, il préfère les enterrer dans un lieu discret, sous une pierre. Une fois sa tâche accomplie et après avoir erré quelque temps, il arrive (par hasard ou non ?) près de la maison de son ami Razoumikhine. Il monte chez son ami sans trop savoir pourquoi et le trouve en train de traduire des livres allemands pour gagner de l'argent. Razoumikhine lui offre de l'argent pour l'aider mais il refuse et s'en va, il est de plus en plus malade. Il rentre donc chez lui et entend sa logeuse se faire battre dans la cage d'escalier par Ilia Petrovitch. Nastassia, la servante de l'immeuble rentre dans sa chambre pour lui apporter de la soupe, il l'interroge sur ce qui vient de se passer, elle répond qu'il n'y a eu aucun bruit dans l'escalier. Raskolnikov a eu une hallucination, il perd connaissance.
  3. Raskolnikov se réveille après un certain temps de maladie, il voit à son chevet Razoumikhine, Nastassia et un commis lui apportant une somme d'argent de la part de sa mère. Razoumikhine lui raconte comment il l'a retrouvé et comment il a arrangé l'affaire avec sa logeuse. Il lui apprend aussi que pendant son délire il a parlé des pièces à convictions qu'il a caché, et ce en présence des policiers (sans pour autant que les témoins de cette scène ne sachent à quoi il a fait allusion). Raskolnikov pris de panique veut s'enfuir mais se rendort. A son réveil, 6 heures plus tard, il retrouve Razoumikhine qui lui a acheté une nouvelle garde robe avec une partie de l'argent reçu de sa mère.
  4. Entre à ce moment là Zossimov qui vient pour examiner l'état de Raskolnikov puis commence à discuter avec son ami Razoumikhine du meurtre des sœurs Ivanovna. On apprend que la police a arrêté un peintre, ami de Razoumikhine qui travaillait dans l'appartement du dessous.
  5. La discussion entre Razoumikhine et Zossimov est interrompu par l'arrivé de Mr.Loujine qui se présente. L'accueil est froid surtout de la part de Raskolnikov qui en vient à s'énerver contre Loujine et lui somme de partir. Ce dernier s'exécute. Raskolnikov s'éverve ensuite contre Razoumikhine et Zossimov et les contraint à partir aussi.
  6. Raskolnikov sort de son appartement résolu à abréger le mal être qui le ronge depuis le crime. Il erre dans les rues de Saint-Pétersbourg, puis se pose dans un café et rencontre le secrétaire du commissariat Zamiotov. S'ensuit une discussion sur le crime et le meurtre. Le comportement de Raskolnikov est de plus en plus étrange. Il quitte le bar avec l'intention d'aller se suicider et rencontre Razoumikhine avec lequel il se dispute et refuse son invitation a une soirée chez ce dernier. Il arrive sur un pont et voit une femme se jeter puis être repêchée ce qui le dissuade d'en faire autant. Il décide d'aller se rendre au commissariat et passe devant l'immeuble des sœurs Ivanovna, il monte et découvre l'appartement en travaux. Il quitte les lieux et poursuit son chemin. Il est comme pris de délire.
  7. Le héros aperçoit en sortant de l'immeuble, un homme ivre écrasé par un cheval: c'est Semion Zakharovitch Marmeladov. Il le transporte avec l'aide de passants jusqu'à chez lui. Marmeladov meurt un peu plus tard, laissant sa famille seule. Raskolnikov offre son aide et de l'argent à sa femme Katerina Ivanovna. IL quitte l'appartement avec la promesse de revenir. Une des filles le rattrape pour lui demander son nom et son adresse. En sortant il décide de se rendre à l'invitation de son ami Razoumikhine qui le raccompagne chez lui. Une fois arrivé, le héros découvre sa sœur et sa mère qui l'attendait dans son appartement. Il s'évanouit.

Troisième partie

  1. Raskolnikov congédie avec froideur sa mère et sa sœur et s'endort pendant que Razoumikhine completement ivre et amoureux de Avdotia Romanovna les raccompagne dans leur appartement provisoire. Il leur promet de retourner voir Raskolnikov, seul une première fois juste après les avoir laissées et une seconde fois un peu plus tard avec son ami médecin Zossimov.Après avoir tenu parole, il va dormir avec Zossimov dans l'immeuble de Raskolnikov afin de surveiller son état.
  2. Le lendemain Razoumikhine se réveille et se rend chez Advotia et Poulkheria afin de prendre de leur nouvelles. S'ensuit une longue discussion sur l'état physique et mental de Raskolnikov ainsi que sa vie ses trois dernières années. Elles font lire à Razoumikhine la lettre que Advotia a reçue ce matin même de la part de Loujine qui expliquait ce qui s'était passé lors de la rencontre entre ce dernier et Raskolnikov ainsi que ce qu'avait fait le jeune homme la veille. Ils se rendent ensuite tous les trois chez le jeune homme.
  3. Ils arrivent à l’appartement et voient Zossimov au chevet de Raskolnikov qui semble aller bien mieux. Il commence par s'excuser auprès de sa mère et sa sÅ“ur pour son comportement de la veille et s'explique sur ce qu'il a fait la veille dans la soirée, notamment chez les Marmeladov. Il lit ensuite la lettre de Loujine et maintient son opposition contre le mariage entre Loujine et sa sÅ“ur ; de plus il critique violemment ce dernier.
  4. Entre à ce moment là Sofia Semionovna Marmeladova qui vient lui faire part de son invitation à l'enterrement le lendemain de Semion Marmeladov (enterrement possible grâce au don de Raskolnikov) et à son invitation chez Katerina pour un repas funéraire. Le jeune homme congédie ensuite sa mère et sa sœur qu'il retrouvera le soir à 18 heures avec Loujine et dit a Sonia qu'il passera la voir dans l'après midi. Puis il se rend avec Razoumikhine chez Porphiri Petrovitch, connaissance de son ami et juge d'instruction de l'affaire des sœurs Ivanovna. Raskolnikov veut récupérer les objets qu'il avait laissé chez l'usurière ainsi que savoir ce que sait Petrovitch sur lui.
  5. Raskolnikov et Razoumikhine arrive chez Porphiri Petrovitch, Zamiotov le secretaire du commissariat est aussi présent. L'accueil de Petrovitch est assez étrange, il semble avoir des doutes sur Raskolnikov. Commence alors un jeu de questions-réponses entre Petrovitch et le jeune homme, le juge d'instruction tente de le piéger en le questionnant sur ces actions des derniers jours ainsi que sur sa vision du meurtre. On apprend que Raskolnikov a écrit un article quelque mois plutôt sur le crime dans lequel il distingue deux types d'hommes: les gens ordinaires qui n'ont pas le droit de tuer et les gens extraordinaires qui eux peuvent tuer au nom d'un principe supérieur. Cette vision semble intéresser profondément le juge d'instruction. Raskolnikov et Razoumikhine s'en vont.
  6. Raskolnikov se sent de plus en plus fiévreux et rentrer chez lui alors que Razoumikhine part faire une commission. Le jeune homme s'endort et rêve de l'appartement des soeurs Ivanovna. A son réveil un homme le regarde: c'est Arkadi Ivanovitch Svidrigaïlov, l'ancien employeur de sa sœur qui tient a lui parler.

Quatrième partie

  1. La discussion s'engage entre Raskolnikov et Svidrigaïlov. Ce dernier sollicite l'aide du jeune homme afin d'avoir un entretien avec sa sœur; il veut lui offrir dix mille roubles comme cadeau. Raskolnikov se méfie de ce geste désintéressé mais consent tout de même à transmettre le message. Svidrigaïlov apprend à Raskolnikov que sa femme défunte à légué trois mille roubles à sa sœur dont elle pourra bientôt disposer.La discussion se termine et Raskolnikov doit se rendre au rendez vous de Advotia et de Loujine.
  2. Raskolnikov arrive avec son ami Razoumikhine au domicile d'Advotia et de sa mère, Loujine est déjà présent. L'atmosphère est tendue et Loujine est de mauvaise humeur du fait de la présence des deux jeunes gens, il tient des propos déplacé et adresse des reproches à sa future belle mère. La discussion s'envenime et Advotia le prie de partir et rompt ses fiançailles.
  3. Raskolnikov rapporte aux deux femmes les propos de Svidrigaïlov, notamment l'héritage de trois mille roubles ce qui soulage Advotia et Poulkheria. Cependant elles restent méfiantes envers la proposition de Svidrigaïlov.Avec cet argent Razoumikhine propose de s'associer pour devenir éditeur afin de gagner de quoi vivre durablement. Tout semble aller mieux quand Raskolnikov décide de partir soudainement et sans revenir pendant une durée indéterminée, il dit en avoir besoin pour aller mieux après. Tous restent stupéfaits et inquiets, il s'en va.
  4. Raskolnikov se rend chez Sonia Marmeladov comme il lui avait dit. La discussion se porte sur la pauvreté et la similitude entre la situation de Sonia et celle de Raskolnikov et c'est pourquoi ils doivent vivre ensemble. Ce dernier fait preuve de cruauté envers Sonia lorsqu'il lui dépeint sa condition. Il apprend qu'elle était amie avec Lizaveta l'une de sœurs Ivanovna, Raskolnikov lui dit qu'il lui révélera l'identité de l'assassin demain.
  5. Raskolnikov se rend ensuite chez le juge d'instruction Porphyre Petrovitch afin de déposer un recours pour récupérer les objets gagés chez l"usurière. L'entretien se transforme en interrogatoire déguisé et devient éprouvant pour Raskolnikov qui peine à masquer son agitation. Petrovitch sait que le jeune homme est le meurtrier mais préfère le laisser en liberté pour l'instant faute de preuve tangible, il tente d’amener Raskolnikov à la faute. Alors que la discussion devient critique pour le héros un homme rentre précipitamment et avoue être le criminel. Raskolnikov s'en va mais Petrovitch ne le laisserai pas filer.
  6. En route pour aller au diner funèbre de Marmeladov, le héros croise un des hommes qu'il avait vu dans l'immeuble des Ivanovna ce dernier s'excuse pour avoir témoigné contre lui chez le juge d'instruction. Raskolnikov est rassuré de savoir qu'ils n'ont aucune preuve contre lui.

Cinquième partie

Sixième partie

La douleur psychologique qui poursuit Raskolnikov est une thématique chère à Dostoïevski et se retrouve dans d’autres de ses œuvres, comme Les Carnets du sous-sol et Les Frères Karamazov (son comportement ressemble beaucoup à celui d’Ivan Karamazov). Il se fait souffrir en tuant la prêteuse sur gage et en vivant dans la déchéance, alors qu’une vie honnête mais commune s'offre à lui. Razoumikhine était dans la même situation que Raskolnikov et vivait beaucoup mieux, et quand Razoumikhine lui propose de lui trouver un emploi, Raskolnikov refuse et convainc la police qu’il est le meurtrier, alors qu’elle n’avait aucune preuve. Il essaye en permanence de franchir les frontières de ce qu’il peut ou ne peut pas faire (tout au long du récit, il se mesure à la peur qui le tenaille, et tente de la dépasser), et sa dépravation (en référence à son irrationalité et sa paranoïa ) est souvent interprétée comme une expression de sa conscience transcendante et un rejet de la rationalité et de la raison. C’est un thème de réflexion fréquent de l’existentialisme .

Friedrich Nietzsche fit l’éloge des écrits de Dostoïevski (« Dostoïevski est la seule personne qui m'ait appris quelque chose en psychologie Â») en dépit de leur théisme et Walter Kaufmann considérait les Å“uvres de Dostoïevski comme la source d’inspiration de la Métamorphose de Franz Kafka. Raskolnikov pense que les grands hommes peuvent se permettre de défier la moralité et la loi, comme il le fait en tuant quelqu’un. Dostoïevski utilise aussi Sonia pour montrer que seule la foi en Dieu peut sauver l’homme de sa dépravation, ce en quoi Dostoïevski diffère de nombreux autres existentialistes. Bien que cette philosophie particulière soit propre à Dostoïevski, parce qu’elle insiste sur le christianisme et l’existentialisme (le point de savoir si Dostoïevski est un vrai existentialiste est débattu), des thèmes comparables peuvent être trouvés dans les écrits de Jean-Paul Sartre. d'Albert Camus. Hermann Hesse et de Franz Kafka .

Adaptations théâtrales

Éditions françaises

Notes et références

  1. ↑ Souvenir personnel de Dostoïevski (voir p.87 éd. LGF)

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